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dimanche 7 juillet 2019
Luc Besson
Il fut un temps où Luc Besson fut considéré comme le nouvel espoir du cinéma français, avec Jean-Jacques Beineix et Leos Carax.
Il fut un temps où Luc Besson enchaîna, à défaut de chefs-d'oeuvre, des films cultes en pagaille qui ravit le public et qui divisent inexorablement les critiques dites professionnelles.
Le fait que la rupture se situe au moment où il réalisa son dernier film pour la Gaumont ('Jeanne d'Arc' (1999)) n'est pas anodin.
Besson réalise ce qu'il veut, produit ce qu'il veut, scénarise ce qu'il veut (jamais de remakes, mais toujours très référencés) mais, depuis la fondation d'EuropaCorp, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous (pour un 'Trois Enterrements' (Tommy Lee Jones, 2005) qui est un très grand film, combien de 'Taxi', qui vont de pas mal en très épouvantable ?) ce qui le rapproche dangereusement de la Cannon Group, immortelle boîte de production des cousins Mémé et Yoyo (Menahem Golan et Yoram Globus) spécialisé dans le cinéma de série (très très) B, entre nanar et navet, avec des éclairs de génie (John Cassavetes, Robert Altman, Andrei Konchalovsky (plusieurs fois en plus !), Barbet Schroeder, ... excusez du peu).
L'arrivée d'un nouveau film de Luc Besson est toujours un événement au risque d'être vite vu et vite oublié (d'ailleurs qui se souvient de ses films EuropaCorp, hormis la trilogie 'Arthur et les Minimoys' (2006, 2009 et 2010) (et encore, c'est vite dit), 'Lucy' (2014) (surtout parce qu'il y a Scarlett Johansson) et 'Valérian et la Cité des Mille Planètes' (2017) (pour le budget) ?)
Mais, entre la mort de sa Cité du Cinéma, les accusations d'agression sexuelle, la faillite d'EuropaCorp, l'échec justifié du film français le plus cher de l'histoire du cinéma français (le tristement naze 'Valérian et la Cité des Mille Planètes'), il tente de se refaire une santé avec un nouveau film appelé 'Anna' (2019), récit gigogne sur une mannequin (Anna donc, interprétée par Sasha Luss ... qui est mannequin) qui est beaucoup de choses, peut-être trop de choses au risque de tourner à vide.
Mais à l'heure où 'Atomic Blonde' (David Leitch, 2017) et 'Red Sparrow' (Francis Lawrence, 2018), eux-mêmes très influencés par 'Salt' (Phillip Noyce, 2010), 'Black Book' (2006) ('Les Enchaînés' (Alfted Hitchcock, 1946) version Paul Verhoeven) et en attendant 'Black Widow' (Cate Shortland, 2019) interprétée par Scarlett 'Lucy' Johansson, remettent la Femme au rang d'action woman (et je ne parle pas des films young adults type 'Hunger Games' et 'Divergente' et des super-héroïnes à la 'Wonder Woman' et 'Captain Marvel'), Besson, forcément par opportunisme mais aussi en tant que précurseur (avec James Cameron) de la mise en place de la femme d'action sur le devant de la scène ('Nikita' (1990), forcément), tente d'apporter sa pierre à l'édifice. Pas de bol, 'Anna' fait un flop au Box Office USA et se fait massacrer par les critiques.
Luc Besson, artistiquement mort ?
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